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Maigrir sous hypnose

Dernière mise à jour : 18 nov. 2020

  En hypnothérapie, nous ciblons ensemble votre objectif et je vous donne les clés d’un changement d’habitude alimentaire sain sur le long terme. Ici, nous ne parlons pas de régime, mais d’un nouveau style de vie.

Vous êtes dépendant du chocolat, du fromage ou autres ? Vous avez l’habitude de faire le yo-yo, et vous vous sentez totalement contrôlé par vos « pulsions » alimentaires ? Rassurez vous, ce n'est pas une fatalité, et lorsque nous connaissons les bons leviers, les changements s'opèrent sereinement.


“Lorsque nous appuyons sur les bons leviers, les changements de comportement alimentaire s'opèrent sereinement.”


Les causes d'un comportement alimentaire qui génère le surpoids.


  Au cours d'une séance, il est nécessaire d'aller trouver l'origine de vos désordres alimentaires, au préalable de l'utilisation de l'hypnose, afin d'instaurer un changement sur le long terme. Manger est un acte affectif inconscient, qui va satisfaire certaines pulsions construites durant l'enfance en fonction de l'histoire de vie de chacun.


« Une patiente sujet à des pulsions de faim récurrentes durant la journée m’a expliqué que durant son enfance sa famille avait de la difficulté à se rationner, pour cause la guerre. Cette difficulté l'a amené à grandir dans un climat de stress familial et de privation au niveau alimentaire. Évoluer dans un tel contexte conduit à générer un mécanisme de survie inconscient par peur de manquer. Ce mécanisme induit donc la prise de poids pour "garder de la réserve". La prise de conscience d'un tel mécanisme permet déjà de reprendre du "pouvoir" sur ses actes, ensuite, une ou plusieurs séances d'hypnose sont nécessaires pour induire le changement au niveau inconscient, afin de désancrer le mécanisme. »



Retrouver une bonne image de soi grâce à l'hypnose



Même pour une personne "mince", des kilos peuvent être lourds à porter s'ils sont jugés superflus. Nous ne nous intéressons pas au poids objectif, mais à l’impact du poids et des mauvaises habitudes alimentaires sur le bien-être de la personne. Aussi, pendant les consultations, nous précisons l'objectif derrière l'objectif, soit la raison profonde qui pousse le patient à vouloir vraiment perdre du poids. En fonction de son obsession, nous pouvons déterminer si il y a un travail à faire sur l'image de soi, au préalable, avant de s'occuper des comportements alimentaires. Lorsqu'il y a acceptation de l'image de soi, un premier grand pas est réalisé.


« Une dame d'un age moyen est venue me voir quelques temps après une rupture difficile avec son conjoint. Elle m'a expliqué que depuis sa rupture elle s'est mise à se jeter sur tout ce qu'elle pouvait manger pour combler le manque affectif. Au départ c'était léger, mais petit à petit elle a pris du poids, et les quantités sont devenues de plus en plus conséquentes. Plus les quantités devenaient conséquentes, plus elle prenait du poids. Ce schéma l'a conduit à se détester elle-même et donc à générer un manque affectif plus grand. Il a bien fallu que son inconscient comble ce manque par de plus grandes quantités ! C'est un cycle vicieux. »



Et les troubles anorexiques, boulimiques ou les phobies alimentaires ?


  Ces troubles alimentaires sont de véritables troubles émotionnels qui nécessitent un travail thérapeutique au préalable. L'anorexie par exemple est généralement liée à des conflits avec le parent durant l'enfance. Ces conflits peuvent être très profonds et inconscients. La boulimie est souvent un trouble associatif à l'anorexie. Il faudra donc aller travailler la relation avec le parent durant l'enfance. Lorsque la causalité est réglée, les symptômes s'étiolent, voire disparaissent sans même avoir touché aux comportements alimentaires.


Le patient doit évidemment accepter de faire un travail de fond, et s'engager sur une thérapie qui ne traite pas sur l'alimentaire elle-même mais sur un réel trouble affectif.




Quelques conseils au niveau comportemental ?


   . Lors d'un repas, vous pourriez remplacer votre assiette normale par une assiette à dessert. Cela aura pour incidence de "duper" votre cerveau. Une assiette bien remplie, qu'elle soit à dessert ou non, apporte de la satisfaction.


   . Dans notre société, nous ne prenons plus le temps de manger convenablement : nous ne mastiquons plus ! Hors la mastication a son importance pour ressentir l'état de satiété. Nous avons donc l'impression de manger en écoutant notre "faim" alors que nous sommes déjà dans la "gourmandise" depuis un moment. Réapprendre à manger en mastiquant, en prenant son temps, permet à l'estomac d'avoir le temps d'envoyer l'information au cerveau sur son état de satiété ( 20 minutes en moyenne pour faire le trajet ).


   . Prenez un goûter ! Si vous souhaitez faire un régime ou avoir changement de comportement alimentaire, sautez le repas du matin, pas celui du goûter. L'écart entre le repas du midi et celui du soir est long, et lorsque nous rentrons

du travail nous avons faim, trop faim. Nous nous jetons donc naturellement vers tout ce qui peut se manger en "oubliant" de faire attention à notre ligne. C'est un réflexe naturel du cerveau archaïque, qui génère ces pulsions par peur de manquer. Satisfaites le en grignotant quelque chose de sain entre 16h et 17h. Vous assurerez le repas du soir sereinement.


Prenez conscience également que l'alimentation prend bien souvent une place d'auto-satisfaction affective et revêt la forme d'un refuge. Refusez cela en allant chercher consciemment un autre moyen de vous satisfaire ou de trouver refuge émotionnellement. Cela peut être par le sport, par un moyen plus sain, plus constructif, plus artistique, etc. Vous avez les ressources en vous pour retrouver votre self-control et établir des changements durables, en lien avec vos valeurs.

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